Rencontre avec M. Loïc Prud’Homme
Afin de de poursuivre sa compagne de sensibilisation, La RERL rencontre Monsieur le Député Loïc PRUD’HOMME afin d’évoquer la Prestation Compensatrice du Handicap (PCH). L’échange se porte principalement sur les nombreux restes à charge non considérés par la PCH, notamment pour les employeurs particuliers en situation de handicap.
Présents :
Préambule
Monsieur Alex M. S. fait un état des lieux de la situation en service prestataire, en service mandataire et en emploi direct. Les problématiques évoquées au cours de sa présentation sont illustrées par quelques témoignages concrets de personnes présentes lors de cette rencontre.
Monsieur PRUD’HOMME demande des précisions sur les différences entre le CESU et le mandataire.
Suite aux explications de Monsieur Alex M. S., Monsieur PRUD’HOMME, fait le parallèle avec le fonctionnement de l’emploi des collaborateurs des députés et reconnaît que cela limite la charge mentale de l’employeur puisque ce dernier est libéré de la gestion administrative.
Les restes à charge, une responsabilité de l’État ou du département ?
Le collectif espère donc pouvoir solliciter l’Association des Départements de France afin d’engager des discussions autour de la question avec des représentants de l’état.
La question complexe des restes à charge devrait ainsi être assumée par le législateur ou l’exécutif.
Néanmoins, si la question des restes à charge semble complexe à résoudre, pour Monsieur PRUD’HOMME, l’extension de la PCH jusqu’à deux mois après le décès serait simple à mettre en place.
Des économies non visibles réalisées par les départements
Monsieur PRUD’HOMME questionne les proportions emploi direct/services prestataires, car ces données pourraient étayer davantage les arguments du collectif en faveur d’un financement des restes à charge. Monsieur Alex M. S. n’a pas les chiffres, mais s’engage à les inclure dans les prochaines démonstrations et explique qu’au vu des échanges avec Madame HAMMERER, le cabinet de Madame CLUZEL serait en train d’y travailler.
Quelles solutions possibles pour le financement de ces restes à charge ?
Monsieur PRUD’HOMME suggère alors que dans le cadre de la révision de la PCH, il y ait une liste officielle des restes à charge inclus dans le budget de cette prestation.
Monsieur Alex M. S. soulève le problème suivant (également relevé par Madame HAMMERER et Madame FABRE) : les restes à charge peuvent être très ponctuels comme les licenciements par exemple. Les départements ne souhaitent pas économiser des sommes sur plusieurs années qu’ils ne dépenseraient pas. Ainsi, il pourrait y avoir un budget conséquent sur une année qu’ils n’auraient pas anticipé. Néanmoins, selon Monsieur PRUD’HOMME, la loi « du nombre suffisant » pourrait permettre de lisser et éventuellement d’avoir des crédits de paiement et des engagements budgétaires ou de reporter à l’année suivante.
Tout le monde s’accorde ainsi sur la complexité de la situation.
Quelles suites donner à cette rencontre ?
Monsieur PRUD’HOMME s’engage donc à en faire part à Monsieur COQUEREL. Il regardera également la position des ses collègues sur ces questions dans le livret handicap 2022 et éventuellement les orienter vers le collectif. Il s’engage ainsi à faire le lien entre le collectif et Monsieur RUFFIN, Madame FIAT, Monsieur COQUEREL.